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Après le succès des procès fictifs de Thomas Shelby de Peaky Blinders, puis du Professeur de La Casa du Papel, et enfin du Joker, l’association S’Éveiller s'est lancé le défi de frapper de nouveau et a dévoilé l’un de ses plus gros projets de l’année 2021 en partenariat avec le Barreau de Rennes : le procès fictif de « Patrick Henry ou le procès de la peine de mort ».
En 1976, l’opinion publique avait été marquée par l’enlèvement et le meurtre de Philippe Bertrand, alors âgé de sept ans, elle exigeait la mort du criminel. Ce procès a mis en balance les intérêts d’une famille démunie par la perte de leur enfant et ceux d’un condamné souhaitant échapper coûte que coûte à la peine capitale. Lors de ce procès, Maître Robert Badinter n’avait qu’une idée en tête : démontrer que la mort ne dissuade pas, ne libère pas. « Si vous le coupez en deux, ça ne dissuadera rien ni personne ». Le 20 janvier 1977, reconnu coupable des pires atrocités, Patrick Henry échappa de justesse à la peine de mort et est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Ce verdict marque une étape décisive dans la lutte pour l’abolition. Des jurés ont accepté l’idée qu’il puisse changer et ont redonné une chance au pire des criminels.
C’est le mercredi 20 octobre à 19h30, à la Salle de la Cité (10 Rue Saint-Louis à Rennes) que se déroulera le procès. Avec deux avocats en défense et deux avocats à la demande.
Le jury sera composé de 12 membres sélectionnés au hasard dans le public, afin de respecter les règles d’impartialité chères à notre système juridique.